Salle: Église Sacré-Coeur-de-Jésus (1471 Ontario Est, Montréal, QC H2L 1S3) Date: 9 octobre 2024 Portes: 19h30 Performance: 20h00
Billets: $20 plus taxes et frais en avance / $25 à l’entrée
Billetterie en ligne: https://www.eventbrite.ca/e/festival-flux-john-kameel-farah-tickets-1685849995719
Événement Facebook: https://www.facebook.com/events/1530168548153556
Diffusé avec daphne, EAF, Innovations en Concert, International Institute for the Critical Studies in Improvisation, Interzone, Le Vivier, Mardi Spaghetti, McGill University’s Laboratory of Urban Culture, Réseau Canadien pour les Musiques Nouvelles and Québec Musiques Parallèles.
Célèbre pour des performances où s’entrelacent le contrepoint ciselé des maîtres baroques et la souplesse des improvisations issues de la musique arabe classique, le compositeur-improvisateur canado-palestinien John Kameel Farah s’impose comme l’une des voix les plus envoûtantes de la scène contemporaine. À l’occasion de Flux 2026, il élèvera une véritable cathédrale de claviers dans l’acoustique transcendante de l’Église du Sacré-Cœur-de-Jésus, à Montréal.
Puisant à la fois dans les siècles de tradition du maqâm arabe et dans l’architecture spirituelle de J. S. Bach, sa musique s’enracine dans l’héritage tout en s’ouvrant sans cesse vers de nouveaux horizons : paysages électroniques, textures expérimentales, mondes inédits. Elle circule librement entre l’orgue d’église, le piano et les synthétiseurs analogiques anciens, pour façonner une architecture sonore complexe et mouvante. Les improvisations naissent comme des méditations contrapuntiques, s’enroulent en boucles électroniques hypnotiques, ou s’épanouissent en vastes mélodies inspirées des maqâmât.
Son parcours l’a mené des salles de concert aux clubs souterrains, de Jérusalem à Berlin, des fugues aux feedbacks. En 2023, il partageait la scène avec les légendaires Tangerine Dream, inscrivant son art dans la lignée cosmique de la musique électronique. Mais au cœur de sa démarche demeure une fidélité profonde : l’alliance de la rigueur baroque et de la liberté improvisatrice arabe, filtrée par le prisme de ses racines palestiniennes.
Dans l’intimité de cette cathédrale montréalaise, Farah métamorphose ses claviers en navires de mémoire et d’imaginaire – des vaisseaux portant l’héritage et le souvenir sur une mer de sons.